Avant de partir en vacances, j’étais passée faire le pleins à la FNAC. Parmi tous les livres que j’ai ramené, il y avait cette pépite, Les petites sœurs de Valérie Saubade. L’histoire débute à Los Angeles alors que Sarah Debussy met de l’ordre dans sa vie avant de se suicider en ingurgitant une boite de somnifères. La morte incinérée, ses cendres sont expédiées à sa famille en France. Alors même que son père exhorte ses sœurs et ses beaux-frères à la plus grande discrétion, un avis de décès parait dans le journal local. C’est le début d’un jeu post-mortem organisé par Sarah pour se venger. Mais de qui et de quoi ? C’est ce que va tenter de découvrir sa nièce Agathe tout en se rebellant contre l’autorité du patriarche qui mène tout son monde comme bon lui semble faisant fis des sentiments et des désirs de ses enfants et petits-enfants.
Pour un premier roman, c’est une petite merveille. Je me suis laissée prendre à cette histoire de vengeance post-mortem comme c’est pas permis. Pour tout vous dire, un samedi matin, dans le métro, j’en ai loupé ma station et ai du revenir sur mes pas. Les personnages sont certes un peu caricaturaux mais suffisamment fouillés pour que l’on s’y attache. Il y a l’ainé, Béatrice la bourgeoise hautaine, prétentieuse et snob ; Bernadette, la cadette un peu pataude et le vilain petit canard de la famille, et surtout, la benjamine, Sarah, la rebelle, celle qui a osé défier l’autorité du père. L’histoire est bien menée et le suspense maintenu jusqu’au bout. Rien à redire, je vous le conseille vivement!
La quatrième de couv’ :Sarah Debussy avait, ce jour-là, une foule de choses à faire avant de mettre fin à ses jours. Elle tenait à se suicider comme elle avait vécu. Avec efficacité. » Qui a poussé Sarah Debussy à finir consciencieusement sa boîte de somnifères ? Pour sa famille, peu importe : il est avant tout extrêmement indécent de mettre fin à ses jours quand on appartient à la bourgeoisie. D’autant que la petite effrontée, pourtant morte et enterrée, semble envoyer post-mortem des lettres sibyllines signées de sa main. Alors qu’on accuse la défunte de ne pas vouloir faire comme tout le monde, Agathe, sa nièce, décide de suivre ce jeu de pistes et les méandres du passé de cette famille pas comme les autres…
Prochaine lecture : Une bonne épouse indienne de Anne Cherian.
3 Comments
Bonjour,
4 mars 2014 at 11 h 55 minUne de mes lectrices vient de me laisser un message en commentaire de mon billet sur ce roman, me disant qu’il ressemblait étrangement au mien.
Je trouve également qu’il ressemble étrangement au mien dans le choix des adjectifs. Curieux, n’est-ce pas ?
@Cajou : oui en effet c’est très ressemblant mais avant de crier au plagiat, il faut aussi penser que les gens (dont moi) lisent les critiques des blogs, que c’est comme ça que parfois j’achète des livres et qu’au moment d’écrire sa critique, des bribes reviennent sans que l’on sache d’où ça vient. ça à du être le cas là car je ne plagie jamais le travail des autres!!
4 mars 2014 at 14 h 56 minTu as certainement raison, à force de lire des billets, certains mots peuvent marquer l’esprit et donc revenir dans son propre billet :)
4 mars 2014 at 20 h 06 minAu plaisir de te lire,
Cajou