Je viens de terminer Le fou qui volait la tête en bas de Patrice Verry publie aux éditions Voy'[el] (un grand merci à l’éditeur pour l’envoi de ce roman).
Jessica, une adolescente rebelle, est attaquée par des vampires. Elle subit non gré mal gré le passage et se retrouve intégrée au clan d’Orvano, le plus vieux vampire vivant sur Terre. Petit a petit, Jessica en vient sans s’en rendre compter a épouser les idées d’Orvano. C’est ainsi qu’elle propose de faire volet en éclat la loi sur les quotas qui règle l’alimentation en sang frais des vampires et organise la prise de pouvoir des vampires sur la terre. La guerre entre les vampires et les hommes s’engagent. Mais alors que les deux partis semblent de force égale, un nouvel ennemi fait sont apparition : des fous. Vampires comme humains ne peuvent échapper à la contagion et n’ont d’autres choix que de s’unir. Pour survivre, les deux communautés réunis se refugient dans les sous-sols où de véritables villes se créent et s’organisent. Mais quels sont les véritables desseins d’Orvano ?
Mon avis ? J’ai beaucoup aimé cette histoire! J’ai juste été un peu perplexe par le changement de point de vue dans la dernière ligne droite de l’histoire. Jusqu’à la troisième partie, on suit les pérégrinations de Jessica. Et puis brutalement, tout change et on suit Fabien, un humain et Rachel, une vampire dont il est amoureux mais a trop peur pour se déclarer. Je dois bien avouer qu’il m’a fallu quelques pages pour m’y faire. Je ne sais pas, je pensais que l’on continuerais à suivre Jessica jusqu’au bout moi! Ce changement m’a décontenancé mais c’est pas pour autant que je n’ai pas aimé la fin. C’est juste que cela fait drôle. Bon Fabien n’est pas un inconnu non plus. On l’a déjà croisé par le passé. Sa route a en effet déjà croisée celle de Jessica mais je ne vous en dirais pas plus :)
J’ai trouvé intéressante l’idée d’une troisième force capable de contaminer autant les vampires que les humains. J’ai adoré l’idée de prendre le contre-pied de certaines idées reçues sur les vampires comme celle qui veut que les fous tirent leur énergie du soleil. Car à côté de ça, on retrouve bon nombre de mythes entourant les vampires : un vampire meurt s’il ne se met pas à l’abri quand le soleil pointe. Un vampire a des facultés de récupération extraordinaire. Du coup introduire une espèce capable de faire trembler les vampires, c’est extra. Cela donne toute son originalité à ce roman. Ça va au delà des histoires classiques mêlant humains et vampires. La clairement il ne s’agit pas d’une histoire d’amour impossible entre un vampire et une humaine par exemple.
Au final, il n’a que les intentions d’Orvano qui me sont restées cachées. Était-ce une volonté hégémonique ? Une soif de dominer le monde ? Ou au contraire la volonté de réunir humains et vampires qui l’a animé toutes ces années ? Ça reste relativement obscur! La seule chose dont on est sur, c’est que le vieux vampire est complètement cinglé!
Enfin j’ai adoré les citations qui ouvrent chacun des chapitres. J’ai trouve super l’évolution dans la narration. Petit a petit, on finit ainsi par comprendre qui est la mère des clans :)
Bref, Le fou qui volait la tète en bas de Patrice Verry est une jolie découverte. J’ai adoré.
Je vous le recommande!
La quatrième de couverture : Transformée en vampire, Jessica a intégré le clan d’Orvano, un très vieux seigneur vampire basé près de Clermont-Ferrand. Celui-ci voit loin et nul n’a conscience de la complexité de ses desseins. Tandis que le caractère volontaire et le dynamisme de Jessica amènent les vampires là où Orvano le désire sans que Jessica s’en aperçoive, la guerre avec les humains se profile à l’horizon. Lorsqu’elle éclate, le monde se retrouve à feu et à sang, les deux camps rapidement débordés par l’apparition d’un troisième ennemi qui n’épargne personne : les Fous.
Devant l’ampleur de la menace, vampires et humains sont obligés d’enterrer la hache de guerre et de coopérer, tandis que la survie s’organise en sous-sol, seul endroit où les Fous ne se rendent pas. Et s’il existait un remède à cette folie qui permettrait de reconquérir la surface…?
Prochaine lecture : Le bon père de Noah Hawley