Je suis un peu en retard dans mes chroniques de livres puisque j’en suis au troisième roman après La solitude des nombres premiers de Paolo Giordano. C’est pas que je n’ai pas aime le roman, c’est juste que j’ai un peu la tête sous l’eau en ce moment. Suffit de regarder le nombre de post sur le blog cette semaine pour s’en rendre compte :) Mais revenons-en à nos moutons et au roman de Paolo Giordano. La solitude des nombres premiers raconte l‘histoire d’Alice et de Mattia, deux êtres en souffrance qui se croisent, se reconnaissent mais n’arrivent jamais vraiment à se lier. Petite, Alice a fait une grave chute de ski qui la laissera handicapée toute sa vie. Pour se venger de son père qu’elle juge responsable, elle rompt tout dialogue avec lui et sombre petit à petit dans l’anorexie. De son côté, Mattia a délibérément abandonner une partie de lui-même. La culpabilité le ronge et pour tenir, il se plonge dans l’étude des mathématiques. Ils se rencontrent en chemin, font un bout de chemin ensemble avant de se perdre de vue.
L’histoire est écrite comme des tranches de la vie d’Alice et de Mattia de 1983 à 2007, comme autant d’instantanés pris sur le vif. Par petite touche, on plonge dans l’univers des deux personnages, leur solitude, leur incapacité à vivre dans le monde qui les entoure. Dès les premières pages, j’ai plongé, happée par l’histoire pour n’en ressortir que 350 pages plus loin. Au début, ça m’a rappelé le roman de Patrick Cauvin, e=mc2 mon amour. Et puis non, c’est différent. Parce que dans la vie d’Alice et de Mattia, il n’y a pas vraiment de place pour l’amour. En tout cas, c’est un beau roman, pas le roman du siècle mais un livre qui se lit bien. Perso, vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé.
Quatrième de couverture : Elle aime la photo, il est passionné par les mathématiques. Elle se sent exclue du monde, il refuse d’en faire partie. Chacun se reconnaît dans la solitude de l’autre. Ils se croisent, se rapprochent puis s’éloignent, avant de se frôler à nouveau. Leurs camarades de lycée sont les premiers à voir ce qu’Alice et Mattia ne comprendront que bien des années plus tard : le lien qui les unit est indestructible.
Prochaine lecture : Le choix d’une femme libre de Françoise Bourdin
5 Comments
J’ai aimé également ce livre qui dit le chassé-croisé de ces deux solitaires écorchés, qui ne savent que s’éloigner l’un de l’autre malgré tout ce qui les relie.
7 juillet 2011 at 11 h 51 minMoi aussi j`avais beaucoup aime ce roman! ;o)
7 juillet 2011 at 18 h 25 minTu peux retrouver ma critique ici si tu veux: http://mydiscoveries.canalblog.com/archives/2011/05/04/21038577.html
Bonne soiree!
Tu l’as vu au cinéma ?
8 juillet 2011 at 6 h 47 min@ Doudou : :)
@ My Little Discoveries : je vais voir ça de ce pas :)
@ Xtinette : non je ne l’ai pas vu. En général je n’aime pas trop les adaptations cinematographiques car je suis souven déçue. Et toi, tu l’as vu ?
8 juillet 2011 at 19 h 06 min[…] L’avis de Lilli […]
5 août 2011 at 9 h 27 min