J’ai eu la chance il y a quelques jours de recevoir en avant première Le principe de Parcimonie de Mallock à paraitre le 11 février prochain aux éditions Fleuve Noir. Aussitôt reçu, aussitôt commencé (ou presque). L’histoire débute sur les chapeaux de roue puisque le commissaire Mallock est appelé au Louvre où la Joconde vient d’être volée et un artiste se trouvant sur les lieux grièvement blessé.Quelques jours plus tard, le mystérieux voleur qui se fait appelé Ockham détruit en direct sur Internet le tableau et envoie un bocal avec les restes de la peinture à Mallock. Ockham n’en reste pas là et commence à agresser des individus divers qu’il juge coupable. A l’un, il coupe les oreilles, à un autre la langue , à un troisième, il arrache la les yeux. Chaque fois, il envoie un bocal au commissaire accompagné d’un étranger aphorisme. Mallock et son équipe tente d’arrêter le polichinelle avant qu’il ne se mette à tuer. Arriveront-ils à le coincer avant qu’il ne soit trop tard ?
Mon avis ? Franchement, j’ai beaucoup aimé. Je ne connaissais pas Mallock que ce soit l’auteur ou le personnage avant de lire ce roman. Je n’avais encore lu aucune des Chroniques barbares dont Le principe de Parcimonie est pourtant le cinquième tome (Quand je vous disais l’autre fois qu’en ce moment j’éprouvais un malin plaisir à commencer les sagas dans le désordre :) ) et cela ne m’a pas gêné pour un sou. Que ce soit le 5eme tome n’est pas gênant car tous les éléments nécessaires à la bonne compréhension de l’intrigue et du personnage sont présentés. L’auteur éclaire le passé de son personnage avec suffisamment de détails (la mort de sa femme, celle de son fils) pour que l’on puisse nous, lecteur, bien le cerner. Certes il y a quelques références aux enquêtes précédentes du commissaire Amédée Mallock mais ça ne gêne nullement. On apprend ce que l’on a besoin de savoir et basta j’ai envie de dire.
Ceci dit, j’ai bien aimé le personnage de du commissaire Mallock et j’aurai plaisir à le retrouver dans d’autres enquêtes. J’ai en effet adoré son humour noir, ses fêlures, son côté bourru, ses rêves prémonitoires qu’il provoque grâce à l’Opium. Mais attention, ces rêves ne veulent pas dire que l’auteur utilise la facilité. Mallock, le commissaire ne comprend pas immédiatement le sens de ses « rêves ». Cela ne sert pas de raccourcis à Mallock auteur. Par exemple ce n’est pas parce qu’il rêve d’une araignée géante que Mallock fait le lien et comprend immédiatement le truc. Non, non, il va lui falloir un peu de temps pour comprendre :) Y a pas à dire l’intrigue est diablement bien ficelée. Je ne m’étais pas douté un seul instant de qui se cachait derrière Ockham moi!!
Enfin j’ai trouvé intéressante l’utilisation de l’art dans cette histoire. J’ai aimé le comparaison des bocaux d’Ockham avec des œuvres d’arts, les actes à des sortes de happenings.L’auteur ne se limite pas à situer son intrigue dans le milieu de l’art contemporain, il pousse beaucoup plus loin.
Bref Le principe de Parcimonie de Mallock est un excellent thriller. Je vous invite vivement à vous le procurer dès sa sortie le 11 février.
La quatrième de couverture : « L’avenir de l’homme est dans le moins. »
Paris, le Louvre : une violente explosion retentit, un artiste reçoit une balle en plein coeur et « la Joconde » disparait pour réapparaitre le soir même sous le rasoir d’un certain Ockham. A la stupeur générale, ce dernier menace d’en racler le sourire et de le mettre en bocal.
En quelques semaines, le monstre aux allures de polichinelle devient la plus célèbre figure du terrorisme, détestée par les uns, adulée par les autres pour ses attentats grotesques. Son projet : régénérer la société en découpant à la lame tout ce qu’il juge inutile, la chevelure d’un philosophe, la cervelle d’une célébrité cathodique ou les attributs d’un politicien corrompu.
Sur fond de crue centennale, dans un Paris envahi par la Seine, Mallock va devoir emprunter les chemins les plus vertigineux de la folie pour tenter de le démasquer.
Prochaine lecture : Rome en un jour de Maria Pourchet