Dernière lecture en date : Rien de grave de Justine Levy. Dans Rien de grave, la narratrice Louise nous raconte sa lente descente aux Enfers. Un mari qui se détache avant de filer le parfait amour avec la compagne de son père, la drogue où elle sombre, son divorce, son absence d’émotion, son refus d’aimer à nouveau, sa relation ambigu avec son père, le cancer de sa mère, la mort de sa grand-mère qui l’a élevée.
Alors la première impression est que j’ai mis super longtemps pour le lire. Alors même que j’ai bien aime le style de l’auteur. Alors qu’est ce qui m’a dérange ? je ne sais pas! ou plutôt le fait que ça soit autobiographique et que les personnages se laissent facilement percer à jour : Louise = Justine Lévy, fille de Bernard Henry Levy (le papa) ex femme de Raphael Enthoven (Adrien dans le roman) et fils de Jean-Paul Enthoven, amant de Carla Bruni (Paula) . Du coup à sa sortie, ce livre était le livre à lire quoi ! Et ça moi, j’aime pas les livres qu’il faut AB-SO-LU-MENT avoir lu. Enfin bref, ça m’a un peu gâché le plaisir je dirai. Donc bien mais sans plus pour moi.
Quatrième de couv’: » Tu t’attendais à quoi ? Je lui ai dit. Tu crois que ça va être facile de me quitter ? Tu crois que je vais te laisser faire comme ça ? J’ai lancé le cadre par terre, le verre s’est brisé mais comme c’était pas assez, j’ai bondi du lit et j’ai déchiré la photo, celle qu’il prétendait tant aimer, la photo de nous deux en mariés, beaux et légèrement ridicules, il y avait tant de monde qu’on ne connaissait pas à notre mariage qu’on est partis avant la fin. Il a eu l’air triste, plus de la photo déchirée que du fait de me quitter. Il a toujours été fou avec les photos. Parfois je me disais qu’il n’aimait les choses de la vie que pour les voir un jour en photo. Moi c’est le contraire, rien ne me fait plus peur qu’une photo de bonheur avec toute la quantité de malheur qu’elle promet, qu’elle contient, mais sans le dire, en cachant bien son jeu. Je ne savais pas encore que c’était la meilleure chose qui puisse m’arriver, qu’il me quitte. Comment j’aurais pu le savoir ? Il était toute ma vie, sans lui je n’existais pas. «
Prochaine lecture : L’homme qui voulait vivre sa vie de Douglas Kennedy
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[…] L’avis de Lilli […]
4 avril 2011 at 6 h 28 min