Il y a deux semaines je suis allée voir le nouveau film de Nicolas Pariser, Le grand jeu avec André Dussollier, Melvil Poupaud et Clémence Poésy dans les rôles principaux.
L’histoire débute alors que Joseph Paskin (André Dussollier), un avocat charismatique et manipulateur qui évolue dans les sphères du pouvoir rencontre au casino Pierre Blum (Melvil Poupaud), un écrivain raté sans le sou. Quelques temps plus tard, il le recontacte et lui propose un job : écrire un manifeste gauchiste destiné à faire tomber un ministre. D’abord réticent, il accepte. Mais une fois le manuscrit remis, il s’aperçoit qu’il n’a pas été choisi au hasard. Ses sympathies pour un groupe d’extrémistes de gauche ont en effet fait de lui le candidat idéal. Mais son commanditaire est sur la sellette et tente d’organiser sa fuite à l’étranger. Il se réfugie alors dans la ferme qu’occupent ses anciens compagnons de route où il tombe amoureux de Laura (Clémence Poésy), une jeune militante. Pierre tente d’empêcher qu’elle ne finisse en prison comme les autres mais sa vie est menacée et il doit fuir en Angleterre.
Mon avis ? Bof, bof. Ce grand jeu ne m’a pas passionné. J’ai eu du mal déjà à savoir de quoi il était vraiment question : est ce les jeux de pouvoirs, les manipulations politiques auxquels se livre Joseph ? est ce au contraire les groupuscules d’extrême gauche. J’opterais pour la première option vu le titre du film. Donc déjà vous l’aurez compris le message que le réalisateur veut faire passé est flou. Ensuite le film est poussif. Tenez prenez le séjour à la ferme de Pierre. C’ est d’un ennui mortel. La course poursuite à la fin dans les rues d’une petite station balnéaire de la côte anglaise où ce même Pierre s’est réfugié n’est pas plus haletante. Perso, j’ai fait ouf quand le générique est apparu à l’écran tellement ce film est nul. C’est dommage car j’aime bien André Dussolier et je me réjouissais de le retrouver dans un nouveau film. Mais si son rôle d’homme de l’ombre bien décidé à faire tomber le ministre de l’intérieur ne lui va pas trop mal, ça ne suffit pas.
Sortie en salle : le 16 décembre 2015