Il y a quelques semaines j’ai finis un nouveau roman de Françoise Bourdin, auteur que j’affectionne tout particulièrement vous le savez. J’avais en effet acheté lors de l’un de mes (nombreux) passages à la FNAC, Un mariage d’amour. Celui-là n’était pas à la base sur ma wishlist (j’étais plutôt partie pour lire La camarguaise cette fois) mais la quatrième de couverture m’a convaincue et je lui repartie avec.
Celui-là se déroule au Périgord. Victor Cazals, notaire à Sarlat, vient d’être quitté par sa femme qu’il aimait passionnément pour son jeune demi-frère, Nils. Anéanti, Victor accepte la proposition de son père de s’installer dans la grande demeure familiale désertée. Laissée à l’abandon depuis que son père est revenue vivre avec sa femme après la mort de sa maitresse, la mère de Nils, la maison nécessite de gros travaux qui son père l’espère distrairont Victor. Et en effet Victor s’absorbe très vite dans la remise en état de la vieille demeure et de son parc. C’est alors que surgit dans sa vie Virginie, une architecte venue s’installer à deux pas de chez lui pour fuir un ex-petit ami rancunier. Victor a fait la connaissance de la jeune femme alors qu’il traitait la vente de sa maison à l’étude notariale qu’il dirige avec son frère. Mais alors qu’il se rapproche de sa jolie voisine et qu’une romance débute entre eux sans qu’ils se l’avouent vraiment, Victor fait d’étranges découvertes dans le grenier de la maison. De fil en aiguille, il va mettre à jour un sombre secret de famille qui risque bien de tout faire volée en éclat y compris son idylle naissante avec Virginie.
Mon avis ? J’ai bien aimé dans l’ensemble. Je l’ai lu d’ailleurs très vite. La seule chose qui m’a gêné, c’est la psychologie de comptoir. Je m’explique : expliquer l’attitude de Nils, son manque de maturité par la mort de sa mère à laquelle il a assisté alors qu’il avait même pas deux ans, ok. Mais l’amener à se souvenir de toute la scène bien des années après et à raconter tout ça, là ça passe plus difficilement. J’ai l’impression que c’était un peu rapide et un peu facile pour expliquer que Nils avait grandi dans l’histoire et avait un peu plus de plomb dans la cervelle après tout ça. Bon allez, c’est certes mon gros bémol dans cette histoire mais c’est le seul. Sinon on trouve dans Un mariage d’amour tous les ingrédients qui font un bon Bourdin : une histoire qui se déroule dans le terroir français (là c’est Sarlat en Périgord noir) et un secret de famille.
La quatrième de couverture : Victor, brillant notaire et fils aîné des Cazals, vient trouver refuge à Sarlat. Quitté par sa femme pour son propre frère, Nils, c’est un homme anéanti. Il espère trouver la paix aux Roques, la grande bâtisse familiale. Mais la maison fut le théâtre d’un passé douloureux : un père absent, vivant un amour absolu dont est né un fils, Nils. En ouvrant les volets de la demeure, Victor ignore qu’il fera bientôt la lumière sur un secret plus noir que la nuit…
Prochaine lecture : Invisibilité de David Levithan et Andrea Cremer