Il y a quelques semaines j’ai reçu et lu un court roman policier paru chez Folio dont il faut que je vous touche un mot : Tu n’as jamais été vraiment là de Jonathan Ames. L’histoire ? Joe, ancien agent du FBI qui vit chez sa mère, une vieille femme taciturne à New York, est engagé par le sénateur Votto, dernier d’une lignée de politiciens véreux pour ramener sa fille, enlevée et prostituée par la mafia. Joe retrouve la jeune fille et tente de l’arracher aux griffes de ses ravisseurs pour la ramener à son père. Mais des tueurs sont aux trousses de Joe et ils ne reculent devant rien pour l’arrêter.
Mon avis ? Bof, bof, bof. L’histoire tient en un peu moins de cent pages et ma première impression est qu’il ne s’agit que d’un cadre, une sorte de story-board à un roman plus développé. Ça aurait pu aussi être les premiers chapitres d’un roman plus large. Il y a comme un gout d’inachevé la dedans. C’est bien trop court, c’est pas assez développé à mon gout. Je suis restée sur ma faim surtout à la fin. Il manque décidément une bonne centaine de pages au moins. Rien à faire pour moi, je ne retiens que ça de Tu n’as jamais été vraiment là. Dommage parce qu’il y avait matière à faire un truc bien de tout ça.
La quatrième de couverture : Mi-irlandais, mi-italien, ancien Marine et ex-agent du FBI, 1,88 m, 86 kilos, Joe vit désormais chez sa mère à New York. Il est engagé par le sénateur Votto pour retrouver sa fille adolescente enlevée, droguée et prostituée de force par la mafia. Taciturne et méthodique, Joe prend sa mission très à cœur. Et il n’a plus rien à perdre…
Prochaine lecture : Widdenshins tome 3 : Le pacte brisé d’Ari Marmell