J’ai lu il y a peu Le pays sous le ciel de Matilde Asensi. Avec ce roman, nous voilà transporté en Chine dans les années 20. Elvira de Poulain, artiste peintre espagnole mariée à un français, se rend en Chine avec sa nièce de 17 ans, Fernanda dont elle a la tutelle, pour régler la succession de son défunt mari assassiné chez lui par des brigands. Quand elle arrive à Shanghai après une longue traversée, elle découvre que Rémy, son mari était criblé de dettes et ne lui a rien laissé. Mais alors qu’elle s’apprête à vendre tout ce qui reste pour payer les créanciers, elle fait la connaissance de Lao Jiang, un antiquaire chinois ami de Rémy et de Paddy Tichborne, un journaliste irlandais quelque peu alcoolique. Lao Jiang lui révèle qu’il a vendu à Remy peu avant sa mort un coffret qui permettrait de retrouver la tombe du premier empereur de Chine et que c’est pour cela qu’il a été tué. Les trois nouveaux amis accompagnés de la revêche Fernanda et d’un jeune serviteur chinois de 13 ans, Biao recruté par Fernanda décident de partir à la recherche du tombeau et de ses trésors. Poursuivis tout à la fois par les partisans du dernier empereur, Pui Yi et les communistes, la joyeuse petite bande va parcourir la Chine du Nord au Sud.
Mon avis ? Excellent, j’ai beaucoup aimé. Vous savez quoi ? Cette quête m’a évoqué les aventure d’Indiana Jones. Sauf que là notre Indiana Jones est une femme, une femme espagnole, libre et indépendante. Mais franchement c’est exactement ça, un Indiana Jones en jupon :) Nos cinq amis vont avoir des énigmes à résoudre tout au long de leur périple et s’ils veulent s’en sortir ils auront intérêt à trouver la bonne réponse. Ils vont explorer un tombeau semé d’embuches et seul leur ingéniosité leur permettra de poursuivre leur route. Si Biao se révèle être un petit génie en mathématiques, Elvira se révèle d’une ingéniosité hors du commun une fois dans le tombeau. J’ai été bluffé par ses idées comme celle d’éclairer son chemin grâce à un astucieux jeu de miroir ou encore son idée de semer des émeraudes pour retrouver plus tard la sortie. Mais chut, je n’en dit pas plus.
Après Le Pays sous le Ciel est aussi une plongée extraordinaire dans la Chine des années 20 mais aussi son histoire et sa philosophie notamment taoïste. Je ne suis pas une spécialiste de la Chine mais le roman de Matilde Asensi m’a paru être super bien documenté. Personnellement j’ai beaucoup apprécié que l’aventure s’appuie sur des éléments d’histoire ou de philosophie précis. Je vous rassure, ça n’a rien de rébarbatif non plus. C’est super bien intégré à l’histoire et en fait même pleinement partie.
Bref pour moi Le Pays sous le ciel de Matilde Asensi est une belle surprise. C’est un roman d’aventures comme je les aime, un de ceux que l’on ne lâche pas avant d’avoir tourner la dernière page. Franchement, je ne peux que vous conseiller de, à votre tour, vous plonger dedans.
La quatrième de couverture : Elvira de Poulain débarque à Shanghai en 1923. Femme indépendante, elle entend régler au plus vite les affaires de son défunt mari, Rémy. Et c’est avec effroi qu’elle constate qu’il ne lui a laissé que des dettes, la précipitant dans une terrible précarité. Mais le destin d’Elvira prend un tour inattendu lorsqu’elle fait la connaissance de Mr. Tichborne et de l’antiquaire Lao Jiang. Ce dernier aurait vendu à Rémy un mystérieux coffret qui mènerait à la légendaire sépulture du premier empereur de Chine. Une telle découverte suscite bien des convoitises. Et l’impitoyable Bande verte de Huang-le-grêlé, à la solde des Impérialistes chinois et japonais, entend bien faire main basse sur ce trésor. Commence alors une véritable course contre la montre pour Elvira et ses compagnons de voyage…
Prochaine lecture : Le gardien invisible de Dolores Redondo.