Aujourd’hui sort dans les salles obscures : Les recettes du bonheur de Lasse Hallström (Le Chocolat) produit par deux grands noms du cinéma et de la télévision américaine, Steven Spielberg et Oprah Winfrey avec dans les rôles principaux Helen Mirren, Manish Dayal, Charlotte Le Bon, Om Puri et Michel Blanc. Pour avoir vu le film quelques jours avant sa sortie, je peux vous dire que c’est une jolie histoire.
Les recettes du bonheur raconte l’arrivée en France de Hassan Kaddam, un jeune chef indien et de sa famille. Le mini van de la famille tombe en panne près d’un charmant village du sud de la France Saint-Antonin. Ils sont secourus par la jolie Marguerite, sous-chef dans le seul restaurant du bourg, le Saule Pleureur. Très vite, Papa, le chef de famille décide de s’y installer et d’ouvrir un restaurant indien, la Maison Mumbai. Mais lorsque Madame Mallory, propriétaire hautaine et chef du célèbre restaurant étoilé au Michelin Le Saule Pleureur, entend parler du projet de la famille Kadam, c’est le début d’une guerre sans pitié. La cuisine indienne affronte la haute gastronomie française.Mais Hassan découvre la cuisine française et se passionne. Très vite Madame Mallory ne peut plus ignorer le talent d’Hassan et elle finit même par le prendre sous son aile. Désormais Le Saule Pleureur sert une cuisine française traditionnelle revisitée par le jeune chef indien.
Franchement Les recettes du bonheur est une gentille comédie. Bon OK les puristes diront sans doute que ce n’est pas à proprement parlé une comédie. D’accord, même si quelques scènes font largement sourire, on ne rit pas à gorge déployée. Ce n’est pas non plus un drame. C’est une jolie leçon de vie, d’ouverture aux autres et de tolérance. Du moins c’est le message que semble vouloir faire passer le film pour moi à travers sa cuisine métissée. J’ai bien aimé la scène par exemple de la dégustation du bœuf bourguignon revu par le jeune chef Hassan par son père.C’est plein de bons sentiments et de clichés. Tiens en parlant de clichés : j’ai adoré une réplique du film où l’un des fils de Papa lui rappelle qu’au Saule pleureur ils ont tout un tas de plats dont les fameuses cuisses de grenouilles (faudrait que les américains comprennent que la gastronomie française ne compte pas que ça :) ). Bon et à part ça ? Le seul bémol que j’aurai est pourquoi Helen Mirren (Madame Mallory) censée incarner le chic à la française et la haute gastronomie s’exprime t’elle en anglais. Pourquoi ? Bon sang pourquoi ? Ne pouvait-elle pas s’exprimer un peu plus dans la langue de Molière ? Pourquoi parle t’elle anglais quand elle s’adresse au maire par exemple ? En cuisine je veux bien mais au marché ? Le second bémol pour moi est les plans d’ensemble des deux restaurants. A mon gout, on voit nettement qu’il s’agit d’images de synthèse. C’est dommage.
Au final l’histoire est cousue de fil blanc. J’aurai pu parier sur la fin. Mais n’empêche j’ai passé une bonne soirée lundi soir. Est ce que je recommanderai Les recettes du bonheur ? Et bien oui, je pense :)
2 Comments
on ta critique confirme ce que l’affiche me renvoie comme sentiment, du coup, je passe mon tour sans regret :
17 septembre 2014 at 0 h 10 minC’est également exactement l’idée que je me fais du film. Mais je ne passerai pas mon tour pour autant ! Je ne le verrai pas au cinéma (ben oui on peut pas tout voir !), mais peut-être à l’avenir quand même pour un petit moment sympa, sans prise de tête.
23 septembre 2014 at 19 h 34 min