Je viens de lire Les joies du travail… Entre filles de Erika B. En lisant la quatrième de couverture, j’avais été assez intriguée par ce petit bouquin (à peine une centaine de pages). Il faut dire qu’à l’instar de la narratrice, j’ai commencé ma carrière, il y a quinze ans dans un service constitué quasi-exclusivement de nanas. Et j’espère ne plus jamais revivre ça :) Mais revenons-en à ce livre, Les joies du travail… Entre filles. Erika B. a vingt-sis ans à l’époque de ce qu’elle nous raconte. Elle est montée à Paris pour suivre son conjoint. Arrivée dans la capitale sans travail, elle décroche un premier poste qui ne la satisfait pas puis un second en CDD. Elle nous raconte au fil des pages son intégration dans l’entreprise, ses relations avec ses collègues ou avec sa chef dont elle dresse le portrait sur plusieurs pages. Elle nous confie sa volonté de bien faire et d’être appréciée par tous.
Mon avis ? Ce livre j’aurai pu l’écrire. Du moins j’aurai pu écrire un récit sous ce titre c’est sur. Les conversations qui s’arrêtent sur ton passage, les nanas qui te cassent du sucre sur le dos, celles qui vont déblatérer sur ton compte parce que ton CDD a été prolongé mais pas celui de la bonne copine alors qu’elle, tu comprends, elle a 50 ans alors ce job elle l’a mérité. Tout ça, j’ai connu. Et pourtant je ne me suis pas retrouvée tant que ça dans le récit d’Erika. Pourquoi ? parce qu’Erika se pose sans cesse en victime, n’analyse pas, ronchonne tout le long au point qu’à un moment dans le livre ça m’a vraiment agacé. J’avais envie de lui crier stop; arrête ma cocote de te poser en victime et demande toi plutôt pourquoi tu es dans cette situation. Parce que tout le long Erika nous affirme qu’elle a tout fait pour le mieux. Au grand jamais la dame ne dit que peut-être elle y a un peu sa part de responsabilités. Malgré tout ce récit est agréable à lire même si c’est pas de la grande littérature. Le style de l’auteur est résolument tourné vers l’oral, comme une histoire que l’on raconte à une bonne copine. Ça aide à faire passer le reste. Mais ça reste pour moi une déception. A vous de voir maintenant si vous avez envie de le lire :)
La quatrième de couverture : Erika, provinciale fraîchement arrivée à Paris pour rejoindre son mari, doit chercher du travail pour la première fois. Enchaînant petit contrat sur petit contrait, elle rencontre une multitude de collègues différentes, pour la plupart étranges. Elle s’interroge alors sur la vie en entreprise – la communication, les relations hiérarchiques, la jalousie, l’hypocrisie…
Un parcours amusant et semé d’embûches où l’on découvre la complexité féminine dans le monde du travail. Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul(e)s…
Prochaine lecture : Latex etc. de Margaux Guyon
6 Comments
Ah on ne peut pas plaire à tout le monde, vous êtes la première à ne pas faire d’éloges, mais il fallait bien une première fois ! Tous les retours que j’ai eu disaient que ça se lisait très bien et que c’était très drôle, alors effectivement chacun ses goûts! Il faut de tout pour faire un monde.
11 mars 2014 at 19 h 46 minTrès bonne lecture à tous…Et j’attends vos avis.
@Erika : je n’ai pas dit que cela ne se lisait pas bien. Au contraire, je pense que comme le style est très proche de l’oral ça contribue à en facilité la lecture. Après non ce n’est à aucun moment drôle. Pire à deux ou trois reprises, ça m’a franchement énervé. Bon j’espère que je ne vous ai pas vexé :) Comme pour tout livre, il y aura de toute façon des pour et des contres.
11 mars 2014 at 22 h 06 minSans rancune, c’est votre avis.
15 mars 2014 at 0 h 18 minBonjour les filles, j’ai acheté le livre pour ma copine mais je l’ai egalement lu. Je me suis bien marré comme quand je lis vos comlentaires. Pas très positif tout ça.. une critique doit être constructive si je ne m’abuse. Allons ne critiquons pas par plaisir de casser.Et cela mérite mes encouragements à Erika afin de poursuivre sa voie. Non tout le monde n’aurait pas pu ecrire un livre comme celui ci, . Ben oui ça c’est facile à dire mais il fallait l’écrire. Et le fait qu il soit proche de l’oral, l’auteur s’est mis à la portée de tous. Tans pis pour les prix goncourt. Quant aux 100 pages à peine, cela représente un livre de poche classique sauf que celui ci est présenté dans un format plus sympathique. Je constate que la solidarité féminine ce n’est pas pour demain et que la critique est aisé mais l’art est diificile. Bonne journée à vous.
23 mars 2014 at 9 h 24 min@tintin : je ne casse pas pour casser comme vous dites, je crois d’ailleurs avoir justifier mon avis. Enfin tous les gouts sont dans la nature :)
25 mars 2014 at 22 h 34 minUn super bouquin pour les nanas mais très instructif pour les mecs. A vrai dire, même après l’avoir lu, je comprends toujours pas pourquoi les nanas se font autant de mal entre elles. A croire qu’une journée sans se mettre des peaux de banane sous les pieds c’est comme une journée où il leur manque un dessert !!!! Dirons nous. (lol) Ouai bizarre. Bref un bon moment pour ce bouquin frais et bourré d’anecdotes marrantes mais hélas REELLES. Ecrit avec le cœur ou plutôt ses tripes. Un ouvrage sensible et intègre comme doit être l’auteur. Toute mon admiration.
22 avril 2014 at 15 h 54 min